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Les Fleurs du mal

Seconde édition

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VII. La Muse malade

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    Ma pauvre muse, hélas ! Qu'as-tu donc ce matin ?
    Tes yeux creux sont peuplés de visions nocturnes,
    Et je vois tour à tour réfléchis sur ton teint
    La folie et l'horreur, froides et taciturnes.
   
    Le succube verdâtre et le rose lutin
    T'ont-ils versé la peur et l'amour de leurs urnes ?
    Le cauchemar, d'un poing despotique et mutin,
    T'a-t-il noyée au fond d'un fabuleux Minturnes ?
   
    Je voudrais qu'exhalant l'odeur de la santé
    Ton sein de pensers forts fût toujours fréquenté,
    Et que ton sang chrétien coulât à flots rythmiques
   
    Comme les sons nombreux des syllabes antiques,
    Où règnent tour à tour le père des chansons,
    Phoebus, et le grand Pan, le seigneur des moissons.
   


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J'aime passionnément le mystère, parce que j'ai toujours l'espoir de le débrouiller. -- Il n'est pas de plaisir plus doux que de surprendre un homme en lui donnant plus qu'il n'espère. -- Tout enfant, j'ai senti dans mon coeur deux sentiments contradictoires, l'horreur de la vie et l'extase de la vie. -- Toute littérature dérive du péché. -- La poésie n'a pas d'autre but qu'elle-même. -- J'ai toujours été étonné qu'on laissât les femmes entrer dans les églises. -- Ne pouvant pas supprimer l'amour, l'Eglise a voulu au moins le désinfecter, et elle a fait le mariage. -- Mais qu'importe l'éternité de la damnation à qui a trouvé dans une seconde l'infini de la jouissance ! -- Mais qu'importe l'éternité de la damnation à qui a trouvé dans une seconde l'infini de la jouissance ! -- Toute phrase doit être en soi un monument bien coordonné, l'ensemble de tous ces monuments formant la ville qui est le Livre. -- Il est de certaines sensations délicieuses dont le vague n'exclut pas l'intensité; et il n'est pas de pointe plus acérée que celle de l'Infini.Le Salon de 1845
Le Salon de 1846
Le Salon de 1859
La Fanfarlo
Les Fleurs du mal, première édition (1857)
Les Fleurs du mal, seconde édition (1861)
Le Spleen de Paris
Mon coeur mis à nu
Les Paradis artificiels
Comment on paie ses dettes quand on a du génie
Conseils aux jeunes littérateurs
Les Drames et les romans honnêtes
Peintres et aquafortistes
Morale du joujou
Madame Bovary par Gustave Flaubert
Du Vin et du Haschisch
Fusées
Le musée classique du bazar Bonne-Nouvelle
Exposition universelle
Les Misérables par Victor Hugo
Richard Wagner et Tannhäuser à Paris
Le peintre de la vie moderne
Choix de maximes consolantes sur l'amour
L'école païenne
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"Toute littérature dérive du péché." 
 
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