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Les Fleurs du mal

Seconde édition

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XVII. La Beauté

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    Je suis belle, ô mortels ! Comme un rêve de pierre,
    Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,
    Est fait pour inspirer au poète un amour
    Éternel et muet ainsi que la matière.
   
    Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris ;
    J'unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes ;
    Je hais le mouvement qui déplace les lignes,
    Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.
   
    Les poètes, devant mes grandes attitudes,
    Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments,
    Consumeront leurs jours en d'austères études ;
   
    Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants,
    De purs miroirs qui font toutes choses plus belles :
    Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles !


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Ne pouvant pas supprimer l'amour, l'Eglise a voulu au moins le désinfecter, et elle a fait le mariage. -- Mais qu'importe l'éternité de la damnation à qui a trouvé dans une seconde l'infini de la jouissance ! -- Aimer une femme intelligente est un plaisir de pédéraste. -- Il y a, dans tout homme, à toute heure, deux postulations simultanées, l'une vers Dieu, l'autre vers Satan. L'invocation à Dieu, ou spiritualité, est un désir de monter en grade; celle de Satan, ou animalité, est une joie de descendre. -- J'aime passionnément le mystère, parce que j'ai toujours l'espoir de le débrouiller. -- Le rire est satanique, il est donc profondément humain. -- Ah! que le monde est grand à la clarté des lampes! Aux yeux du souvenir que le monde est petit! -- La femme est naturelle, c'est-à-dire abominable. -- Cette vie est un hôpital où chaque malade est possédé du désir de changer de lit. -- J'ai toujours été étonné qu'on laissât les femmes entrer dans les églises. -- La poésie n'a pas d'autre but qu'elle-même.Le Salon de 1845
Le Salon de 1846
Le Salon de 1859
La Fanfarlo
Les Fleurs du mal, première édition (1857)
Les Fleurs du mal, seconde édition (1861)
Le Spleen de Paris
Mon coeur mis à nu
Les Paradis artificiels
Comment on paie ses dettes quand on a du génie
Conseils aux jeunes littérateurs
Les Drames et les romans honnêtes
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Du Vin et du Haschisch
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Richard Wagner et Tannhäuser à Paris
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Choix de maximes consolantes sur l'amour
L'école païenne
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"La volupté unique et suprême de l'amour gît dans la certitude de faire le mal. Et l'homme et la femme savent de naissance que dans le mal se trouve toute volupté." 
 
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